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BELLA BELLOW

10 mai 2012

BELLA BELLOW

BELLA BELLOW

Une chanteuse togolaise née en 1945. Le 10 décembre 1973, alors qu’elle savourait une gloire à nulle autre pareille, la belle Bella Bellow est fauchée tragiquement par une mort accidentelle...

C’est en 1945, à Tsevié, au Togo, qu’elle a vu le jour. Pendant son cursus scolaire déjà, elle retenait l’attention de tous lorsqu’elle s’essayait à interpréter quelques airs populaires de sa région ce qui lui valut le surnom de “rossignol des bois”. Elle égayait les fêtes scolaires et de quartier avec cette voix qui commençait à plaire et à séduire tous ceux qui l’écoutaient.

Une fois à Lomé pour ses études secondaires, elle profite de l’aubaine qu’offre la grande ville pour prendre part aux manifestations culturelles qui s’offraient à elle. Partout où elle pose sa voix, c’est l’émotion. Mais c’est à Abidjan que sa carrière démarre véritablement grâce à un passage à l’Institut National des Arts et un apprentissage auprès de ses ment ors de l’époque.

En avril 1966, sa participation au premier Festival mondial des Arts nègres à Dakar au Sénégal lui ouvre la voie d’une consécration internationale. Son ancien professeur de dessin au Lycée de Sokodé, Paul Ahyi, peintre togolais, lui organise une rencontre avec Gérard Akueson qui devient son impresario. Il rassemble autour d'elle une équipe de musiciens aguerris : Slim Pezin à la guitare, Jeannot Madingué, à la basse, Ben’s à la batterie et Manu Dibango au clavier et à l’arrangement. Elle enregistre en 1969 Rockya, son premier album sous le nom d’artiste de Bella Bellow. Au Togo le "Prix Bella Bellow de la musique tradi-moderne", en hommage à la diva, va récompenser les artistes qui s'illustrent dans la musique traditionnelle africaine

 

Seulement sept ans de carrière et la mémoire collective africaine l’a retenue à jamais. Elle côtoie les plus grands : Manu Dibango, Myriam Makéba, le Roi Pélé, Jacques Martin…, et prend part à de grands festivals. Le succès est total. En effet,après de nombreux tours de chants notamment dans les jardins de l’hôtel Le Bénin et au Centre culturel français à Lomé, la pionnière de la chanson togolaise est adoptée un peu partout en Afrique. De Cotonou, Dakar, Bamako, en passant par Libreville, Douala, Brazzaville, Kinshasa, elle fit salle comble.C’est à travers le premier Festival mondial des Arts Nègres de Dakar au Sénégal que Bella Bellow allait, en 1966, obtenir sa première consécration internationale avant d’aller par la suite à l’Olympia à Paris, le podium de rêve de tous les artistes. Par la suite , elle prit part au Festival de la chanson populaire de Rio de Janeiro au Brésil, se produisit au mythique Stade de Maracana devant plus de 100 milles admirateurs.

Sa carrière qui a commencé en 1965 prend un tournant important en 1969 quand elle sort son premier disque (Zelié et Rockia). Elle compose ses textes, se rend en Europe où elle est invitée à la télévision et à la radio, et participe à des galas dont celui de l’OCAM à Kinshasa, en présence de quatorze Chefs d’Etat africains.
Elle chante en langue locale et bat tous les records avec Blewu” (patience en langue ewè) qui est une complainte poignante. Cette chanson a d’ailleurs été reprise par plusieurs artistes africains. Le Togo a son idole, sa vedette et ne compte pas la lâcher. Sur scène, sa beauté angélique et ses déhanchements coquins électrisaient les foules. Le chasse-mouche en queue de cheval, son seul accessoire sur scène était devenu indissociable de sa personne.

1972, une année encore heureuse pour elle... En effet, en Janvier, elle se marie avec Théophile Jamier-Levy à Atakpamé au Togo. Le 31 Mai de la même année, à Lomé, elle met au monde une fille, Nadia Elsa.

Sa mort accidentelle, sa brève carrière et son génie ont contribué à faire d’elle une artiste mythique. Le tout premier hommage à son talent fut les billets de 10.000 FCFA qui étaient frappés de son effigie.

Aujourd'hui encore,on ne peut se lasser en écoutant les chansons de Bella Bellow. On y découvre tout son talent à travers du folklore modernisé avec une voix teintée d’une captivante émotion. Elle seule sait charmer avec Blewu, une prière dans la douleur,Lafoulou, du bossa nova,Nye Dzi (mon coeur en langue éwé), un chant dans lequel l’artiste rassure son amour : « Je ne te tromperai jamais ! Où tu iras, j’irai. Où tu seras enterré, je mourrai. Même la mort ne saura nous séparer », ou encore « Dényigban », une ode à la mère patrie, le Togo...un destin brillant et tragique de la Blueswoman d'Afrique...

Bella Bellow, un nom qui résonne aussi mélodieusement que la voix de celle qui le porte.

Mais qui est donc cette artiste-chanteuse dont l'effigie orne magnifiquement bien les timbres du Togo à certaines périodes? Peut être l'avez-vous déjà entendu chanter, et certainement avez-vous été charmé par son talent. Ou alors vous ne la connaissez simplement pas. Bella Bellow est la pionnière de la chanson togolaise moderne, une artiste africaine inoubliable qui nous a quitté dans la fleur de l'âge, une Reine et une Héroïne d'Afrique...Voici son histoire.

Georgette Nafiatou Adjoavi alias Bella Bellow est née le 1er janvier 1945 à Tsévié, une ville à 35 km de Lomé (Togo).

Son enfance, elle le passe à Agoué-Nyivé dans la préfecture du Golfe. Ayant terminé ses études primaires et secondaires avec brio, Georgette décide poursuivre des études de secrétariat à Abidjan, en Côte d'Ivoire, où elle apprend le solfège à l'École des Beaux-Arts. En 1963, la Belle offre pour la première fois au public l'occasion de l'écouter chanter, lors d'une fête scolaire. Sa beauté, sa voix suave et le charisme qu'elle dégage sur scène faisant grande  impression, on ne cessera plus de l'inviter aux fêtes populaires et aux récitals scolaires. L'un de ses professeurs aux Beaux-Arts qui voit en elle une carrière plus que prometteuse, la présente au grand Gérard Akueson, producteur qui perce dans les milieux du show-biz.

Akueson devient son impressario, on lui donne son nom de scène, Bella Bellow, et on lui déniche de bonnes prestations. Ainsi, en 1965, Bella Bellow est sollicitée par le Président Hubert Maga du Bénin pour chanter à l'occasion de la fête de l'Indépendance de l'ex-Dahomey. En 1966, elle participe au tout premier Festival mondial des Arts Nègres à Dakar au Sénégal. Le public est parfaitement et simplement tétanisé en écoutant la voix chaude et veloutée de la jeune togolaise. Il émane d'elle ce que personne ne parvient à décrire, même si les avis sont unanimes sur un fait, hommes et femmes veulent  contempler et écouter Bella Bellow chanter à n'en plus finir. On parle de douceur, de candeur, de frissons, de mélancolie mêlée à de la joie et et de beaucoup d'autres caractéristiques pour décrire la présence de Bella Bellow sur scène. On la sait fan de l'artiste sud-africaine Miriam Makeba, de qui elle s'inspire notamment en reprenant les folklores togolais et en leur apportant une rythmique plus moderne, mais on ne dénote en elle aucun soucis d' imitation de Mama Afrika; Bella Bellow reste elle-même, c'est à dire une artiste unique en son genre.

L'Afrique entière la réclame, de Cotonou, Dakar, Bamako, en passant par Libreville, Douala, Brazzaville ou Kinshasa, l'artiste fait salle comble. Ses prestations débutent toujours en face d'un public émerveillé, en pleine hystérie ensuite et saluant la note finale de Bella par un standing ovation.

 Gérar Akuesson, son producteur et premier éditeur phonographe africain en France, l'emmène à Paris.

Bella Bellow y voit le rêve de tous les artistes de son époque s'accomplir pour elle en montant sur la scène de l'Olympia.

Après cette prestation remarquable, le destin fantastique de notre diva la conduira sur d'autres podiums internationaux. Ainsi, elle est invitée au Festival de la chanson populaire de Rio de Janeiro au Brésil, où elle se produit au mythique Stade de Maracana devant plus de 100 000 spectateurs qu'elle enivre par sa voix mielleuse.

On la surnomme rapidement la "Blueswoman d'Afrique", et c'est désormais toute l'Europe qui lui ouvre ses portes.

Elle est invitée à Athènes en Grèce, à Split en ex-Yougoslavie, à Rennes en France ou à Berlin, en Allemagne. Le public des Antilles aussi veut l'entendre, elle preste en Guyane et en Guadeloupe.

 Bella Bellow enregistrera son premier disque à Paris, Rockya, qui fera parti de la compilation d’un album intitulé « Trente ans de musique africaine ». Mais lorsqu'elle décide de vivre à Paris, la blueswoman se sépare de Gérard Akueson.

On attribue à l'artiste et à son producteur une liaison amoureuse qui serait à l'origine de leur séparation. L'amour et les affaires ont ils eu raison du couple? On ne le saura jamais. Toutefois, les mauvaises langue insinuent qu'Akueson aurait gardé une dent contre Bellow. Il a fait d'elle une grande étoile internationale et sa réussite après lui entraine toute une série de ressentiments. Et pour cause, Bella fait fureur en créant son propre groupe musical « Gabada », du nom d’un rythme musical du terroir togolais.

Le point fort de Bella Bellow est de transmettre des émotions en tout genre. Elle touche par exemple ses auditeurs avec Blewu, une prière dans la douleur et véritable negro spiritual. Avec Lafoulou, elle fait rêver les foules sous un rythme de bossa nova. Les hommes aiment particulièrement l'entendre interpréter Nye Dzi, un chant dans lequel Bella rassure son amour : « Je ne te tromperai jamais ! Où tu iras, j’irai. Où tu seras enterré, je mourrai. Même la mort ne saura nous séparer ». Et il y a sa chanson fétiche, « Dényigban », une ode à la mère patrie, le Togo.

 Mais Bella Bellow n'a pas qu'une vocation artistique, elle veut être femme au foyer et mère. Elle épouse le magistrat togolais Théophile Jamier-Lévy et donne naissance à sa fille unique,  Nadia Elsa.

Sa nouvelle vie de famille lui coûtera quelques temps d’absence sur scène, mais son public ne lui en tiendra pas rigueur, elle méritait tant d'être heureuse!

En 1973, la diva prépare son retour avec le roi de la soul Makossa, le Camerounais Manu Dibango, qui lui propose une tournée internationale et cette fois, jusqu'aux Etats-Unis. Cette tournée n'aura malheureusement jamais lieu.

 Nous sommes le 10 décembre 1973. Bella Bellow se trouve à bord d'une Ford Capri conduite par son chauffeur. Elle revient de sa ville natale, et se dirige vers Lomé, et c'est là que la malheur la arrive! Un accident plus qu'absurde les surprend son chauffeur et elle, vers Lilikopé, dans la préfecture de Zio. Jusqu'à ce jour, on ne parvient à expliquer de quelle façon le véhicule s'est retrouvé quatre pneus en l'air! Projetée au dehors, Bella se cogne la tête contre le bitume. Elle meurt sur le coup, victime d'une hémorragie cérébrale. Elle n'a que 27 ans.

Plusieurs bruits circulent autour de la mort tragique et imprévue de l'artiste. Certains y voient un assassinat réussi grâce au sabotage du véhicule de la diva. D'autres vont jusqu'à mettre en cause Akweson, l'ex-producteur et amant de Bella Bellow, qui aurait souhaité l'éliminer avant sa tournée aux USA. Certaines rumeurs ont évoqué une rivale éprise de jalousie et qui aurait payé le personnel domestique de la chanteuse pour saboter la voiture; bref, on peut compter par centaines les avis et les différentes versions sur les circonstances de la mort de Bella Bellow. Si elles pouvaient au moins la ramener...Hélas, la diva repose encore à ce jour sur sa terre natale, et elle s'est tu à jamais.

 Le Togo est toujours à la recherche d'une artiste digne du talent de Bella Bellow, il l’a trouvé en la personne de la chanteuse Vicky Bila.Plus qu'une simple artiste de la chanson, Bella Bellow faisait la fierté de son pays. Elle n'est et ne sera jamais oubliée. Une salle de spectacle dénommée "Salle Bella Bellow" en est certainement le témoignage le plus marquant.

 C'était le récit de la vie de la blueswoman d'Afrique, Bella Bellow, une Reine et Héroïne d'Afrique

 Georgette Nafiatou Adjoavi Bellow est née d'un père togolais, de lointaine origine nigériane et d'une mère ghanéenne. Aînée d'une fratrie de sept enfants ; elle a vu le jour le 1er janvier 1945 à Tsévié, modeste ville située à plus d'une trentaine de kilomètres de Lomé. 

 Après une partie de son enfance à Agoué-Nyivé, elle entame sa scolarité en 1950 chez les Sœurs de l'Ecole catholique Notre Dame des Apôtres à Lomé ; sanctionnée en 1958 par le Certificat d'études primaires. Inscrite pour ses études secondaires au Lycée de Sokodé puis au Lycée Bonnecarrère à Lomé jusqu'au Brevet d'études du 1er cycle ( BEPC) en 1966 ; elle se retrouve à Abidjan pour une formation en secrétariat et des cours de solfège à l'Ecole des Beaux-Arts.

Consciente dès son enfance de ses qualités vocales, Georgette Bellow en usa pour chanter lors des festivals scolaires et manifestations culturelles. Le peintre Paul Ahyi ; son maître de dessin au Lycée de Sokodé, l'encourage à exploiter ses talents. Les débuts de la jeune artiste remontent en 1963. Elle se produit d'abord au Centre communautaire d'Adjamgba- Komé à Lomé, avant de la retrouver en duo avec son frère Désiré Bellow au Centre culturel français de Lomé ; dans la présentation de la chanson "Mawudeka ye lanya" ( Dieu seul saura).

Première étape marquante de sa carrière ; Bella Bellow est invitée en 1965 par feu Hubert Maga, alors président de l'ex-Dahomey (Bénin) pour chanter aux festivités marquant la fête de l'indépendance. En avril 1966, elle est présente à Dakar au Sénégal pour représenter le Togo .

Le premier éditeur phonographe africain et promoteur d'artistes, devient l'impresario de la jeune artiste et constitue autour d'elle, une équipe d'excellents musiciens : le Camerounais Manu Dibango au clavier et à l'arrangement, Jeannot Madingué, à la basse, Ben's à la batterie, Slim Pezin, plus tard chef d'orchestre de Michel Sardou ; à la guitare, accompagnent Bella Bellow dans l'enregistrement à Paris de "Rockya", son premier disque qui compte sur la compilation d'un album réalisé par la radio Africa No1 et intitulé "Trente ans de musique africaine"[...]

Un talent à l'état naturel ; Bella Bellow était une véritable étoile au firmament de la chanson africaine des années 60 et 70. Mais elle n'eut pas la carrière à la taille de ses potentialités. La blueswoman perdra la vie le 10 décembre 1973 dans un accident de la circulation à Lilikopé, près de Tsévié... laissant derrière elle une fille, Nadia Elsa, et des milliers de fans inconsolables. Elle n'avait que 27 ans et l'avenir lui ouvrait largement les bras

Togo et Bénin partagent un ensemble de racines culturelles communes, pourtant, la bande-son de l’indépendance n’a pas la même saveur de part et d’autre de la frontière. Alors que le Togo chuchote rapidement l’air du parti unique, le Dahomey dégaine des morceaux révolutionnaires.

Au Togo, le printemps sixties est aussi bref que la vie de l’une de ses plus grandes voix : Bella Bellow, victime à 27 ans d’un accident de la route. En 1967, l’arrivée au pouvoir du plénipotentiaire général Eyadéma étouffe en effet dans l’œuf l’enthousiasme post-indépendance. Au Bénin voisin, par contre, la période permet l’éclosion d’une génération d’artistes créative et décomplexée, osant tout, pourvu que cela groove.

Le Dahomey (ancien nom du Bénin) célèbre son indépendance le 1er août 1960, avec la voix suave de la Togolaise Bella Bellow, une très jeune chanteuse à la voix remarquable. Bella Bellow réarrange des chants traditionnels avec brio et sa réputation dépasse très vite les frontières de son pays. Lors d’un passage sur le plateau d’une émission de variété en Côte d’Ivoire, le standard de la chaîne est bloqué pendant 240 minutes par des téléspectateurs sous le charme.
 
En 1969, au festival Panafricain d’Alger, elle vient de sortir son premier 45 tours, Zelié et rencontre Myriam Makéba, qui la salue avec ces mots : "Tu es la plus grande chanteuse d’Afrique francophone". Ravissante, spontanée, panafricaine, elle émeut l’Europe, remplit l’Olympia, à Paris, et fait un tabac au festival de Rio, où elle chante Bem Bem devant 100 000 personnes. Sa carrière est malheureusement fulgurante.

A une époque où l’on écoute, au Togo, surtout du highlife et de la musique afro-américaine (Otis Redding, les Supremes, etc...), Bella adore danser le twist et écouter son idole Ella Fitzgerald. Elle aime aussi chanter des titres de Myriam Makeba. Des influences que l’on retrouve dans son répertoire.

 A 27 ans, la chanteuse est victime d’un accident de voiture sur la route d’Atakpama, à une soixantaine kilomètres de Lomé. L’Afrique francophone est en deuil, et la mort tragique de Bella Bellow ferme la parenthèse d’une courte période d’ouverture pour les musiques du Togo.

a ce jour Vicky bila est la seule chanteuse qui incarne vraiment bella bellow par son timbre de voix,son physique et son loock

 Bella Bellow... une diva partie trop tôt mais dont le souvenir restera à jamais gravé dans l'histoire de son pays et dans le coeur de ses fans...

BELLA BELLOWl

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Pour écouter la chanson Bella Bellow chantée par vicky Bila RDV sur  www.vickybila.net

http://www.myspace.com/vickybila

http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/I07246670/bella-bellow-lafoulou.fr.html

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